C’est lors d’un terrible orage de juillet 1990, que la petite Amandine choisit de montrer le bout de son nez. L’électricité qui se trouvait dans l’air ce jour-là est certainement la cause de sa nervosité légendaire (dont ses parents ont fait les frais dès son plus jeune âge) ! À 22 ans, elle a mené de front ses études et sa passion pour la littérature qui l’a poussée à publier trois ouvrages ! Son premier roman « Piétinés, larmes et silences » est sorti à sa majorité. L’ont suivi « Tendre démence » et, plus récemment, « L’attente ». Trois œuvres psychologiques : un genre dans lequel Amandine s’illustre puisqu’elle a reçu le Prix Godefroid « Jeune » 2012, remis par la province de Luxembourg à un de ses jeunes talents.

« Tendre démence » nous entraîne dans l’univers tourmenté et passionnel d’Éloïn. Pour prendre un peu de repos et de recul sur son existence, celle-ci décide de se rendre spontanément à l’hôpital du Jour Blanc. Là, elle rencontre Néhémie, un homme dont la folie ne la laissera pas indifférente. D’autant plus que leur premier contact se résume à une gifle…

« Tendre démence » n’est pas un roman banal. Les adolescents, dès 15-16 ans, mais surtout les adultes, y trouveront matière à réflexion sur les relations humaines : la folie qui guette chaque homme et chaque femme y est omniprésente. Pleinement.
Pourtant, après avoir refermé l’ouvrage d’Amandine Fairon, on en retient surtout l’immense histoire qu’elle nous a contée avec une belle fragilité.